Santé en Afrique de l'Ouest : guide du voyageur

Préparation sanitaire pour le Sénégal, Côte d'Ivoire, Mali et pays voisins. Vaccins obligatoires et prévention des maladies tropicales.

Santé en Afrique de l'Ouest : guide du voyageur

L’Afrique de l’Ouest offre des expériences de voyage uniques mais nécessite une préparation sanitaire rigoureuse. La région présente des risques spécifiques qui imposent des mesures préventives adaptées.

Le vaccin contre la fièvre jaune : obligatoire

La vaccination contre la fièvre jaune est exigée pour entrer dans la plupart des pays d’Afrique de l’Ouest. Le certificat international de vaccination doit être présenté à l’arrivée. Ce vaccin, administré uniquement dans les centres agréés, protège à vie après une seule injection.

Effectuez cette vaccination au moins 10 jours avant votre départ pour garantir une protection optimale et la validité du certificat.

Autres vaccinations recommandées

L’hépatite A et la typhoïde sont indispensables pour tout séjour. L’hépatite B, la méningite à méningocoques et la rage peuvent être conseillées selon la durée et les conditions de votre voyage.

La méningite à méningocoques est particulièrement recommandée pour les voyages pendant la saison sèche (décembre à juin) dans la ceinture méningitique africaine.

Prévention du paludisme

Le paludisme est présent toute l’année dans toute la région. Un traitement prophylactique est impératif. La Malarone ou la Doxycycline sont généralement prescrites. Associez systématiquement la chimioprophylaxie aux mesures de protection contre les moustiques.

Précautions alimentaires

Les maladies diarrhéiques sont fréquentes. Respectez scrupuleusement les règles d’hygiène alimentaire. Ne consommez que de l’eau en bouteille capsulée ou de l’eau purifiée. Évitez les crudités et les fruits non pelés par vos soins.

Accès aux soins

Les infrastructures médicales varient considérablement selon les pays et les régions. Dans les capitales, des cliniques privées offrent des soins de qualité. En zone rurale, les ressources sont limitées. Une évacuation sanitaire vers l’Europe peut s’avérer nécessaire pour les cas graves.

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