Le paludisme reste l’une des principales menaces sanitaires pour les voyageurs se rendant en zone tropicale. Cette maladie transmise par les moustiques Anophèles peut être mortelle si elle n’est pas traitée rapidement.
Zones à risque de paludisme
L’Afrique subsaharienne concentre 90% des cas de paludisme dans le monde. L’Asie du Sud-Est, l’Amérique centrale et l’Amérique du Sud présentent également des zones endémiques. Le risque varie selon la saison et l’altitude.
Les traitements prophylactiques
Plusieurs médicaments permettent de prévenir le paludisme. La Malarone (atovaquone-proguanil) se prend quotidiennement, à commencer la veille du départ. La Doxycycline offre une alternative moins coûteuse. La Lariam (méfloquine) se prend hebdomadairement mais présente plus d’effets secondaires.
Consultez un médecin spécialisé pour déterminer le traitement adapté à votre destination et votre état de santé.
Protection contre les piqûres
Les moustiques Anophèles piquent principalement entre le coucher et le lever du soleil. Portez des vêtements longs et clairs imprégnés de perméthrine. Utilisez un répulsif cutané contenant du DEET (concentration 30-50%) sur les zones découvertes.
Dormez sous une moustiquaire imprégnée d’insecticide, même si vous séjournez dans un hôtel climatisé. Les moustiquaires constituent la meilleure barrière physique contre les piqûres nocturnes.
Que faire en cas de fièvre au retour ?
Toute fièvre survenant dans les deux mois suivant un séjour en zone d’endémie palustre doit faire suspecter un paludisme. Consultez en urgence et mentionnez systématiquement votre voyage récent au médecin.